Rien de clair à l’horizon pour la compagnie, Air Sénégal. Alors que son conseil d’administration doit se réunir, ce matin, pour voter la mise à disposition de 17 milliards de CFA, la nouvelle compagnie mise en place pour accompagner le Plan Sénégal Emergent a du mal à avoir une vision claire de son avenir. En plus des financements de prestige et des salaires payés grassement, c’est le récent passé de son DG adjoint qui menace la crédibilité d’Air Sénégal.
Rien ne va à la compagnie Air Sénégal. Après l’achat sans de deux avions ATR -cloués sur le tarmac de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor- et alors que, un an après sa naissance, la compagnie sénégalaise n’a toujours pas encore réussi à obtenir son permis d’exploitation, voila que la nouvelle compagnie, fierté du président Macky Sall, est en train de s’enfoncer dans un gouffre financier qui risque de l’empêcher de démarrer ses activités. Après plusieurs mois de résidence à l’hôtel Radisson payés par l’argent du contribuable, Philippe Bohn a déménagé à l’hôtel Pullman de Dakar. Il perçoit, tous les mois, entre 10 et 15 millions de F CFA de salaire et dépense énormément pour des consultants presque tous liés à sa société mère, Airbus.
Alors que le business plan d’Air Sénégal ne prévoyait l’achat d’avions supplémentaires que dans sa phase 2 de l’opération, le gouvernement sénégalais a surpris plus d’un observateur en annonçant l’achat ferme -et sans appel d’offres- de deux Airbus A330 à plus de 300 milliard de F. CFA lors de la dernière visite de Emmanuel Macron. Et, cerise sur le gâteau d’Airbus, Air Sénégal a fait une option d’achat de deux autres avions, à la compagnie de Philippe Bohn.
Si le scandale ne s’arrêtait, seulement, qu’à ces mauvais choix de management, il y a de quoi crier haro sur la direction de la compagnie. Mais, il y a pire : malgré sa grosse campagne de communication, Air Sénégal n’a pas encore réussi à recruter de pilotes nationaux -en dehors de 2 comandants de bord et de 6 copilotes. Pourtant, pour faire fonctionner un seul de ses ATR, Air Sénégal a besoin d’une équipe de 6 commandants de bord et d’autant de copilotes. “Actuellement tous les pilotes sénégalais ont préféré travailler pour des compagnies étrangères. Nous aurions voulu travailler pour notre pays. Mais, rien n’est clair dans cette affaire. Et lorsque l’on voit que les compétences nationales qui s’étaient battu pour créer cette compagnie ont presque toutes été écartées et obligées de s’exiler, il y a de quoi être inquiet pour cet outil qui devait être une fierté nationale“, a déclaré un pilote sénégalais travaillant actuellement pour la compagnie ivoirienne.
Si les professionnels de l’aviation pensent que ces impairs sont dus au fait que “le sorcier blanc”, trouvé par le président Macky Sall, n’a pas le profil de l’emploi et que Philipe Bohn, conscient de ses tares, a essayé de corriger l’erreur de casting du président sénégalais, en recrutant, à son tour, Jérôme Maillet bombardé des fonctions de Directeur général adjoint chargé de la stratégie et de l’investissement, le scandale Air Sénégal est arrivé avec un passé récent de cet homme du sérail. Désigné DG adjoint devant permettre à la compagnie Congo Airways de briller en Afrique centrale, Jérôme Maillet l’actuel numéro 2 d’Air Sénégal, est au cœur d’un gros scandale qui a failli causer un incident diplomatique entre la France et Joseph Kabila. Et depuis lors, l’homme serait un fugitif recherché par la justice congolaise pour une affaire de malversation et de détournement de fonds.
Selon la justice congolaise, le DGA d’Air Congo a participé à une opération d’offre de fournitures destinées à la compagnie congolaise. “De l’argent a été décaissé. Et les fournitures commandées auprès de présumés amis de Jérôme Maillet n’ont jamais été livrées. Alors, on l’a convoqué à la police judiciaire. Mais, entre-temps, il a réussi à se faire exfiltrer par la France. Aujourd’hui, nous sommes surpris de voir que l’homme concerné par le dossier Congo Airways-Sébastien Ferré et consorts du PV n°0897 à 0905 et contre qui nous avons lancé un mandat d’amener est celui-là qui doit faire fonctionner votre compagnie nationale”, a déclaré une source proche du parquet de Kinshasa.
Parti clandestinement du Congo, Jérôme Maillet, payé aujourd’hui à 10 millions de F CFA par mois et qui doit décider des partenaires comme des prestataires d’Air Sénégal fait, depuis lors, l’objet d’un mandat d’amener de la justice congolaise. Les congolais lui reprochent de faire partie d’un groupe d’affairistes occidentaux qui ont réussi leur opération “Tintin au Congo“. Et du coté de Kinshasa ont craint que le Sénégal soit leur prochaine victime. “C’est simple, c’est un qui occupe un bon poste. Ensuite, il se débrouille toujours pour placer un des leurs dans le système. Et, comme ça, ils s’arrangent pour faire virer les nationaux susceptibles de ne pas marcher dans leurs combines. Et font occuper tous les postes stratégiques par leurs amis. De la sorte, ils peuvent agir sans entrave“, a fait remarquer notre source judiciaire congolaise. Malgré des milliards investis dans cette compagnie qui a vu le jour en 2015, Congo Airways a été déclarée en faillite en début d’année 2017. Et, c’est après l’avoir enterré que son DGA a entamé l’aventure sénégalaise
Comme pour les mourides, tous leurs discours religieux concernent leurs pères et grand-pères. Ils ne parlent jamais de l'intérêt de la prière, du jeûne, du pélerinage, des offrandes,...
N'envoyez pas de message ayant un ton agressif
ou insultant.
N'envoyez pas de message inutile.
Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
Attaques
personnelles. Vous pouvez critiquer une
idée, mais pas d'attaques personnelles
SVP. Ceci inclut tout message à contenu
diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant
pas la vie privée, sexuel ou en violation
avec la loi. Ces messages seront supprimés. --
Pas de publicité. Ce forum
n'est pas un espace publicitaire gratuit.
Pas
de majuscules. Tout message inscrit entièrement
en majuscule sera supprimé.
8 Commentaires
Air Senegal En Danger
En Octobre, 2022 (22:36 PM)Rien ne va à la compagnie Air Sénégal. Après l’achat sans de deux avions ATR -cloués sur le tarmac de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor- et alors que, un an après sa naissance, la compagnie sénégalaise n’a toujours pas encore réussi à obtenir son permis d’exploitation, voila que la nouvelle compagnie, fierté du président Macky Sall, est en train de s’enfoncer dans un gouffre financier qui risque de l’empêcher de démarrer ses activités. Après plusieurs mois de résidence à l’hôtel Radisson payés par l’argent du contribuable, Philippe Bohn a déménagé à l’hôtel Pullman de Dakar. Il perçoit, tous les mois, entre 10 et 15 millions de F CFA de salaire et dépense énormément pour des consultants presque tous liés à sa société mère, Airbus.
Alors que le business plan d’Air Sénégal ne prévoyait l’achat d’avions supplémentaires que dans sa phase 2 de l’opération, le gouvernement sénégalais a surpris plus d’un observateur en annonçant l’achat ferme -et sans appel d’offres- de deux Airbus A330 à plus de 300 milliard de F. CFA lors de la dernière visite de Emmanuel Macron. Et, cerise sur le gâteau d’Airbus, Air Sénégal a fait une option d’achat de deux autres avions, à la compagnie de Philippe Bohn.
Si le scandale ne s’arrêtait, seulement, qu’à ces mauvais choix de management, il y a de quoi crier haro sur la direction de la compagnie. Mais, il y a pire : malgré sa grosse campagne de communication, Air Sénégal n’a pas encore réussi à recruter de pilotes nationaux -en dehors de 2 comandants de bord et de 6 copilotes. Pourtant, pour faire fonctionner un seul de ses ATR, Air Sénégal a besoin d’une équipe de 6 commandants de bord et d’autant de copilotes. “Actuellement tous les pilotes sénégalais ont préféré travailler pour des compagnies étrangères. Nous aurions voulu travailler pour notre pays. Mais, rien n’est clair dans cette affaire. Et lorsque l’on voit que les compétences nationales qui s’étaient battu pour créer cette compagnie ont presque toutes été écartées et obligées de s’exiler, il y a de quoi être inquiet pour cet outil qui devait être une fierté nationale“, a déclaré un pilote sénégalais travaillant actuellement pour la compagnie ivoirienne.
Si les professionnels de l’aviation pensent que ces impairs sont dus au fait que “le sorcier blanc”, trouvé par le président Macky Sall, n’a pas le profil de l’emploi et que Philipe Bohn, conscient de ses tares, a essayé de corriger l’erreur de casting du président sénégalais, en recrutant, à son tour, Jérôme Maillet bombardé des fonctions de Directeur général adjoint chargé de la stratégie et de l’investissement, le scandale Air Sénégal est arrivé avec un passé récent de cet homme du sérail. Désigné DG adjoint devant permettre à la compagnie Congo Airways de briller en Afrique centrale, Jérôme Maillet l’actuel numéro 2 d’Air Sénégal, est au cœur d’un gros scandale qui a failli causer un incident diplomatique entre la France et Joseph Kabila. Et depuis lors, l’homme serait un fugitif recherché par la justice congolaise pour une affaire de malversation et de détournement de fonds.
Selon la justice congolaise, le DGA d’Air Congo a participé à une opération d’offre de fournitures destinées à la compagnie congolaise. “De l’argent a été décaissé. Et les fournitures commandées auprès de présumés amis de Jérôme Maillet n’ont jamais été livrées. Alors, on l’a convoqué à la police judiciaire. Mais, entre-temps, il a réussi à se faire exfiltrer par la France. Aujourd’hui, nous sommes surpris de voir que l’homme concerné par le dossier Congo Airways-Sébastien Ferré et consorts du PV n°0897 à 0905 et contre qui nous avons lancé un mandat d’amener est celui-là qui doit faire fonctionner votre compagnie nationale”, a déclaré une source proche du parquet de Kinshasa.
Parti clandestinement du Congo, Jérôme Maillet, payé aujourd’hui à 10 millions de F CFA par mois et qui doit décider des partenaires comme des prestataires d’Air Sénégal fait, depuis lors, l’objet d’un mandat d’amener de la justice congolaise. Les congolais lui reprochent de faire partie d’un groupe d’affairistes occidentaux qui ont réussi leur opération “Tintin au Congo“. Et du coté de Kinshasa ont craint que le Sénégal soit leur prochaine victime. “C’est simple, c’est un qui occupe un bon poste. Ensuite, il se débrouille toujours pour placer un des leurs dans le système. Et, comme ça, ils s’arrangent pour faire virer les nationaux susceptibles de ne pas marcher dans leurs combines. Et font occuper tous les postes stratégiques par leurs amis. De la sorte, ils peuvent agir sans entrave“, a fait remarquer notre source judiciaire congolaise. Malgré des milliards investis dans cette compagnie qui a vu le jour en 2015, Congo Airways a été déclarée en faillite en début d’année 2017. Et, c’est après l’avoir enterré que son DGA a entamé l’aventure sénégalaise
Eman Usa
En Octobre, 2022 (00:16 AM)Zéro
En Octobre, 2022 (00:25 AM)Reply_author
En Octobre, 2022 (00:31 AM)Thiompal
En Octobre, 2022 (05:16 AM)Rog Sen
En Octobre, 2022 (07:23 AM)Participer à la Discussion